Ce soir sera le réveillon, poil aux cons, quoique je les préférasse sans.. poils comme il se doigt, dans le con. Ce soir pour ne pas oublier que les quelques 6 milliards 500 000 000 d’êtres humains , tous équipés de doigts ou presque ne forment qu’un tas grouillant de cloportes qui pour certains se prosternent devant des idoles, des idées ou je ne sais quoi de plus inhumains….. je serai moi auprès de moi ne pensant qu’à moi et je mettrai ma main dans ma culotte… Qu’y ferai-je ? j’y serai en révolte contre le grand brassage de l’humanité qui passe d’une année à l’autre…. messe expiatoire du bordel commencé , il y a quelques millions d’années. L’humanité grouillante, croissante et croassante; ce soir s’embrassera en se souhaitant bonne année….. tant de temps qu’elle a déjà gaspillé, raz de marée incontrôlable… l’humanité est.
je mettrai ma main dans ma culotte pour me tenir face à ce flux ininterrompu .
…je serai moi auprès de moi ne pensant qu’à toi et je mettrai ma main dans ma culotte… Qu’y ferai-je ? j’y serai en révolte contre toi qui ne peux pas…contre moi qui n’ose pas…contre ces milliards d’inhumains qui se baiseront les joues, les fesses ou le con…trêve d’humanité contrôlée…à minuit, vous serez…et tu feras comme eux, sans moi à tes côtés.
Bonne année, bonne santé, la paille au cul et le feu dedans pour toute l’année…je hais vos renouveaux, vos dates palliatives où vous vous rachetez une vie…quand aurez vous compris que l’on ne recommence rien mais que l’on continue?…je hais vos bonheurs programmés…je fêterai Sylvestre en mai…au rosé sauvage et Noël en août…au blanc d’Italie.
Clones croyants, identités gommées…prétendue civilisation d’embryons congelés…votre incapacité à bander….on croise parfois une âme différente…une âme pensante…mais faute de temps, vous la ratez…vous laissez passer ce qui aurait pu si seulement vous aviez su…et votre culot de dire « c’est la vie »…ce n’est pas la vie, ce n’est que votre connerie.
A la vie, la vraie…à l’amour et ses fruits, au partage et au don…et à toi que j’aime bien plus que moi.