Aïe ! sujet qui fâche la connerie, pourtant bien répartie à la surface de la terre. Moins on pense avec ses neurones et plus on se réfère à ce qu’un quidam a pondu avec ses propres neurones plus on est con … je pense… Plus on est dans la pensée de masse plus on est con … je pense…. Plus on est certain d’être le con de quelqu’un plus on a une juste image symétrique de la connerie de l’autre… je pense… Autrement, dit plus vous êtes sûr d’être le gros con de quelqu’un plus vous savez où votre gros con à vous se situe…en face… je pense… Donc c’est rassurant d’être le con de quelqu’un, cela vous donne une juste image référencée de ce que vous pouvez accepter comme dose de connerie de la part de l’Autre…. un point éloigné de votre centre, centre à partir duquel vous pouvez tracer un cercle incluant et excluant au delà de la limite de la dite connerie … les autres…. Je pense … Je n’ai jamais trouvé aussi con que moi…. je me sens libre seul!
Ma sympathique soeur me présentait à ses amis sous cette forme : » c’est ma soeur, elle est con! »
J’ai vécu avec ça. Finalement, je suis rassurée …