Bander, bander… pour qui ? pour quoi ? j’ai laissé mon dernier spermatozoïde entre les dents d’une grosse blonde qui sentait le parfum des femmes de dessous les aisselles. Après qu’elle l’eut dégluti bruyamment, elle rota de façon belge et flamboyante… Il n’était cependant plus l’heure de croire que mon corps saurait leur parler. J’ai donc décidé, en mon âme et consciente de ne plus…. bander, bander… si ce n’est pour cette grosse bonde avide et vénale dont je payai le sein droit au prix de la fesse gauche…. Je fus seul, alors, à ne pas comprendre pourquoi la vie sentait si fort la fin !

Où l’on sent la présence de l’humain… 28


Aujourd’hui d’un commun accord avec mon silence , je me suis interdit  à regarder, écouter, entendre….. Tout va trop vite, trop loin et je ne saurai dire ce qui a une importance…

Où l’on sent la présence de l’humain… 20


Je suis encore là, au bord de la piscine, je n’y suis pas rentré dedans en trois semaines… trop de gens dans mon bain, je n’aime pas. Peut-être cette blonde à la cambrure gymnasique qui permettrait  de redéfinir le mot levrette pourrait-elle me convaincre de m’approcher de l’eau ? Mais elle parle allemand et le seul  mot dont je me souvienne ne me permettrait pas d’envisager un dialogue de plus de trois secondes… j’oublierai donc.Peut-être cependant… J’ai beau cherché ce qui a motivé la définition du sens  que j’ai donné à ma vie aujourd’hui… je ne trouve pas. Si seulement ceux qui sont dans ma piscine n’étaient pas aussi coincés, s’ils avaient  un tant soit peu le sens de la décontraction libidinale, ils commenceraient à partouzer … je les filmerais, cela ferait un buzz sur la toile , on en parlerait pendant trente secondes, on comptabiliserait le nombre de visionnements…. et j’en serais  à nouveau au même point…. Ils préfèrent rester en famille, improviser un cours d’aquagym, s’occuper de leurs enfants, bronzer en lisant des magazines sur les riches de ce monde, lire des romans achetés spécialement pour l’occasion. Je ne critique pas, je ne lis plus de livres, il y en a trop, beaucoup trop, je ne sais plus lequel choisir… dans le doute je m’abstiens. C’est comme la musique, je n’écoute plus de chanteurs pour les mêmes raisons, trop de chansons tue le  chanteur… j’écris, je photographie, laisse une trace numérique autrement dit un léger courant électrique dans le grand court-circuit planétaire…. le règne de l’immatériel, on baise sur le net, s’envoie des photos et quand on se rencontre on voudrait que la princesse ait plus de seins et que le prince charmant soit moins gras…. personnellement tant qu’elles écartent…. je plaisante, cynique c’est mon second métier et j’en subis les conséquences

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… tiens une nouvelle mère blonde se place face  à moi, petits enfants, petit cul, je préfère la cambrure de la précédente…. les mères ont-elles encore une sexualité après la sieste du petit ?

Où l’on sent la présence de l’humain… 9


Ce que je vais vous en dire, c’est ce que j’en pense…. après vous verrez bien. Tout a commencé quand j’ai vu les cinq adolescentes dans la piscine, cinq  pré-figures utérines héroïques, c’est à qui voudrait le plus d’enfants… Moi, je veux bien… Mais, elles étaient déjà cinq plus une dizaine d’autres personnes dans la piscine, ce qui fait quinze… dans dix ans, lorsqu’elle auront réalisé leur  rêve d’enfants, disons deux chacune, si on les retrouve dans cette même piscine, le nombre de personnes dans cette même piscine aura doublé au minimum. Il faudra donc agrandir la piscine, donc prendre sur l’espace avoisinant. Çà, c’est le scénario optimiste, celui qui rentre dans notre système de rassurance collective, celui des lois, des règles, des équations, on contrôle tout; n’ayez crainte…. la vie , qu’elle soit humaine ou autre a pour seuls buts: 1 la captation d’énergies pour se nourrir, 2: afin de se reproduire…. tout le reste n’est qu’un affinement de ces deux problématiques de départ. Nous sommes donc , d’une manière ou l’autre en concurrence avec tout ce qui vit, on a beau dire qu’il faut préserver la vie, la biodiversité… mon cul, ces foutaises néo édenistes à hautes teneur intégriste ne résolvent rien le fait que nous sommes le problème  à notre existence…. tout système reposant sur une croissance reproductive exponentielle est à court terme condamné  à une régulation…. On a inventé la religion et ses règles qui a conduit  à des guerres: monothéistes 1 contre monothéistes 2, puis des règles raciales et les génocides qui vont avec, je me permets de rappeler que ceux qui sont à l’origine de ces crimes entre voisins sont aussi humains que vous et moi et qu’ils n’agissent donc que comme des êtres humains; on a aussi les virus, mais la grippe A a beaucoup déçu… donc nous nous régulons entre gens de la même espèce, ce qui est en soi est plutôt sain. Imaginez un seul instant que les crocodiles, des anciens parmi les anciens sur la boule aient eu le même taux de réussite que nous  à la reproduction, l’adaptation…. j’en vois venir avec les lumières divines…. ben voyons…. le crocodile, si je le plonge dans la piscine il va très bien s’en sortir, tandis que le quidam si je plonge dans le tas de boue qui lui sert de fleuve, je ne donne pas cher de sa peau…. C’est le bordel, je vous le dis, et c’est ce bordel qui nous fait vivre….qu’on ne m’accuse pas d’eugénisme ou de fascisme, je me contente de vous regarder vivre en attendant ma mort certaine. Pour en revenir à ma piscine de départ…. si elles ont trois enfant chacune, c’est le bordel, si un type passe et tue tout le monde c’est le bordel… et c’est d’autant plus le bordel que du crocodile au tueur en série tout est globalement imprévisible, on aura beau réguler, quantifier…. trois milliards et plus d’années que cela dure, nous autres humains profitons-en, parce tout me laisse  à penser qu’il n’y aura bientôt plus que des crocodiles dans la piscine…Et si je pissais dans la piscine ?

Elle avait une fesse droite agréablement ourlée à son entre jambe, elle dorait au soleil…. tenté.

voyages…


Toujours plus loin, toujours plus vite…. quel en est l’intérêt, que se passe -t-il ailleurs qui ne soit déjà arrivé ici, là, près de moi ?…. 21 ans,  leur tour du monde est déjà fait, six mois ici, six mois là-bas…. et après ? Ils reviendront chez eux après avoir courageusement travaillé, ils reviendront chez pour lentement se fatiguer et regarder la télé, ils reviendront chez eux pour divorcer…. ne pas regarder, oublier, finir en oubliant ce tour du monde… Ce monde n’est qu’un univers de détails insignifiants…J’ai posé mon cul sur le tabouret, j’ai regardé, j’ai écouté ceux qui tournaient, ils s’ennuyaient d’inactions présentes… tourner, tourner, valseurs de  l’éternité. Je n’ai plus de passé, que de multiples présents logés dans des boites de pandores écarlates aux saveurs amères… le monde tourne sous les pieds de ceux qui s’agitent à le visiter… L’Ailleurs n’est pas ailleurs, il se loge dans la couleur de ce petit tube de plastique que je fixe intensément depuis un instant et pas plus… je tourne les yeux fermés et je suis là pour vous le montrer.

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carnets de vacances 29


Hier, j’ai vécu autrement, monté sur bateau, piloté une voiture puissante… spectateur de ma vie, et puis j’ai dormi.

la soirée passant, j’ai festoyé au contact de gens, une importance que je n’ai pas.

La nuit venue, elle m’a abordé du haut de ses 22 ans, déjà vendue…

carnets de vacances 24


Eau, plage, corps, piscine… moments humides instants torrides…. Il m’arrive de faiblir et me prends à rêver de caresser certains seins aperçus sous la chaleur alanguis.

carnets de vacances 22


Le sud, ce sont des petits vieux qui se posent de banc en banc, d’ombre en ombre. Ils sont dehors, clairement vêtus, tôt le matin, blancs de peau, secs d’être restés pour certains , toute une vie au soleil. Ils sont au sud pour chauffer leurs vieux muscles, quand il leur en reste. Ils avancent lentement, comptant leurs pas, s’essoufflant, tombant morts parfois… le sourire aux lèvres. Les vieilles sont élégantes, fardées couleur masque mortuaire, vêtues linceuls…. Les vieux ne sont visibles que le matin ou lorsque la nuit est tombée…. Ils échappent ainsi à la lourde et implacable chaleur qui les ferait s’évaporer…. Le sud, douce antichambre de la mort, aspect d’un paradis idéalisé….. pourquoi mourir au sud ?

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