C’est toujours émouvant son premier con de la saison, on le sent se mettre au monde… on assiste à une renaissance, les jours sont plus longs… le con sort, s’exprime, s’appesantit dans l’espace public… Il ose… et c’est à cela qu’on le reconnaît comme eut dit ce cher Audiard. Je commencerai donc par celui qui hier au soir, alors qu’une douce chaleur estivale commençait à éclaircir le ciel ennuagé d’un hiver disparaissant, était assis non loin de moi, certain de son charme, de sa beauté, de son intelligence estudiante et commerciale. Je m’en vais vous conter son histoire. C’était donc un mâle de bonne taille, au membre gros et long qui le gênait quelque peu puisqu’il passait une bonne partie de son temps à se le gratter et à le replacer dans l’axe de sa braguette… à moins qu’il ne fut atteint d’une malformation génétique qui l’obligeait à se gratter les gonades presqu’en continu. Bref, c’était un mâle et cela se voyait de par sa taille, sa corpulence, sa facilité à élever la voix et à boire. C’est justement sur ce point qu’il me faut conter. Il était jeune, mais avait visiblement fini son cursus étudiant, donc il arrosait bruyamment sa réussite, sa propension à réussir socialement dans la vente d’automobiles ou de produits d’assurance… c’est sur ces deux faits qu’il hésitait. Mais visiblement, c’est plutôt dans la production de spermatozoïdes déficients qu’il aurait dû se consacrer et voici pourquoi. Arrivent deux jeunes femmes d’origine étrangère à l’angle saxon qui viennent s’asseoir non loin du groupe au sein duquel grattecouille s’épanche sur son avenir brillant et commerçant. L’une d’entre elles est particulièrement bien dessinée par notre créateur et sa paire de seins aurait suffit à définir l’essence même du genre féminin… le tripoteur est aussitôt alerté, il redouble de vivacité et de légèreté… ce con. Il n’a certes, qu’une grosse vingtaine d’années, joue au rugby, boit vite et beaucoup, est fier de sa personne…. mais a-t-il le droit de s’adresser à une femme en lui demandant s’il peut lui coller son sexe entre ses seins parce qu’il sont assez gros et proportionnels à son sexe…? C’est ce qu’il dit ce jeanfoutre, parce que s’il avait pris comme référence son cerveau, le clitoris de madame en eut encore été trop gros. Évidemment mademoiselle qui anglosac sonne ne comprend rien, sourit poliment mais sent qu’elle a affaire à un rustre, malgré son bac plus 5, qui potentiellement est dangereux… dangereux parce que sur de lui, imbu de sa personne, sexo centré… que con, ne se définissant que par sa bite et son débit oral inversement proportionnel à la vitesse de réaction de sa masse neuronale…Une pure grande gueule, futur vendeur de Peugeot, troisième ligne… Oscar de la libido bestiale et du cocufiage en série. Maintenant, ce que je ne comprends pas et ne comprendrai jamais, c’est le raisonnement de la femme qui face à ce tas de connerie arrivera à trouver en lui un peu d’humanité et de sensibilité et qui lui fera deux joufflus à son image et presqu’aussi con que leur père. Comment, lorsqu’on est une femme, peut-on accepter qu’un tas pareil viennent déposer son foutre entre ses jambes…? ceci dit vulgairement certes, mais à la juste valeur dudit personnage. Y aurait-il une adéquation d’ordre mystique qui permet aux cons de s’accoupler ? en souhaitant que la connerie fusionnelle qui en résulte ne grimpe pas au carré… Quoique … en regardant l’évolution de notre société , on pourrait ne plus en douter…Il a fini sa bière en se grattant les couilles , elles sont parties ailleurs… je suis certain qu’elle avait compris…elle n’arrêtait pas de se gratter les seins.