Place aux cons 3 un


TIens c’est l’été… que vais-je faire ? Hésitant entre un stage d’économie  familiale à l’UMP, un symposium sur l’utilité du mensonge dans le socialisme au quotidien et un concours de pêche aux voix au FN, j’ai opté pour des vacances plus simples. Je vous raconterai ma semaine culturelle à Avignon, mon petit tour à La Rochelle, ma semaine de pêche à la ligne… et mes rencontres de cons en essayant même de les photographier s’ils le veulent bien, je ne leur demanderai pas leur avis s’ils sont brillants bien au delà de l’entendement. D’ailleurs ce matin… j’en ai déjà vu une. Je vous raconte… Comme à l’ordinaire, je chine, je fouille, je vide grenier, je lutte contre l’oubli de ces objets qui nous ont apporté de bons et loyaux plaisirs. Il était à peu près 11h00, une brave et bonasse trentenaire préquintalière vendait sa collection complète de romans arlequins, de sous-vêtements déjà portés, d’objets manufacturés au delà des mers orientales et qui ornaient certainement son armoire ikea… plus un vibromasseur qui trônait, en érection, à côté d’un soutien gorge à balconnets qui avait du lui remonter les seins au moins jusqu’au dessus du deuxième bourrelet… maintenant que le premier et le deuxième s’était rejoints, le soutien gorge n’avait plus lieu d’être, donc elle le vendait. Je pense qu’il en était de même pour le vibromasseur dont la pénétrante et vibrante tâche n’était plus de mise. Donc elle le vendait. Arrive une autre, acheteuse potentielle, qui, de sa conne innocence demande à quoi sert cet objet… silence de la première, questionnement à voix haute de la seconde qui se demande pourquoi des piles…. silence continu de la vendeuse , insistance de la première sur l’utilisation potentielle… et voilà que notre apprentie vendeuse se met à lui raconter qu’elle s’en est servie pour sa rééducation du périnée après son premier enfant… l’acheteuse se tait, retourne l’objet et soudainement elle comprend jusqu’où a pu se rendre notre glorieux manche vibrant…. elle le lâche promptement et s’enfuit plus qu’elle ne part… je suis à côté, je souris, je reprends goût à l’écriture….

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