Aujourd’hui mon chien, je vais t’apprendre à bouffer de l’humain, du cerveau de préférence… tu auras le droit de le manger cru mais surtout pas quand il pense, cela pourrait te rendre malade. De toutes manières, rien n’est grave, tout cela ne sont que des expériences plus ou moins agréables, plus ou moins nauséabondes, plus ou moins expérimentales… de moins en moins humaines, sans odeurs, sans chaleur, sans cri, sans larmes, sans vie… matérialiser le virtuel c’est comme aller aux toilettes après six jours de constipation. Quand tu manges du cerveau humain, mon chien, il faut vraiment attendre que ce qui est dessous soit en train de rêver, c’est souvent plus tendre, plus goûteux… lâche ma tête mon chien, je ne suis plus comestible depuis longtemps…
C’est difficile, on le sent … Mon pauvre Laurent … (ai-je bien compris que tu souhaites, au travers de la description de tes états d’âme, que nous, lecteurs, te plaignions).