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Petite histoire pornocratique de la belle Clémence 11
Cette femme avait moins de quarante ans. Elle apparut dans la vie de Clémence comme un amour dans une histoire d’amour… Au coin d’une rue un matin de jour de marché. C’était une grande brune, habillée de noir, romancière de son état… une femme superbe, certaine, apaisée mais d’une violence rare à l’encontre de qui ne savait pas lui plaire. Elle n’aimait personne, était toujours dans l’observation de son entourage immédiat, en quête d’un ou d’une autre qui viendrait se coucher lourdement dans son prochain livre ou sa prochaine nouvelle. Elle tomba sur Clémence au coin d’une rue, entre l’étal d’un vendeur de melons et une jeune femme tatouée qui vendait des robes maladroitement fabriquée en Asie du sud-ouest exceptionnellement…Leurs deux poitrines se heurtèrent avant que leurs deux visages se frôlent. L’une était aussi brune que l’autre était ce jour là rousse ou presque, elles étaient de même taille, Clémence avait plus de poitrine que cette femme dont je ne connaîtrai jamais le nom, mais elles avaient la même cambrure pour un type de cul aussi provocant l’un que l’autre. La femme était habillée d’une robe noire, je ne la verrai toujours qu’habillée en noir, une robe sans manche, de grande marque, certainement signé par un grand nom de la couture ou cousu par un petit tailleur qui connaissait parfaitement son corps, l’angle exact qui permettait à ses reins de laisser arrondir ses fesses sous cette robe noire d’une banalité déconcertante, bref le corps embellissait cette robe encore plus que nécessaire… Clémence portait une robe verte, nue dessous, je l’avais vue s’habiller dans sa petite tente bleue qu’elle avait laissé ouverte… il est vrai qu’il faisait chaud. Clémence venait de l’est et le soleil qui éclairait dans son dos passait à travers le fin coton de sa robe, on lisait plus qu’on ne devinait les courbes précises et fermes de son corps, l’un des rayons qui avait eu la délicatesse de se refléter sur le miroir d’un marchand passait exactement à la parallèle de son entrejambe, éclairant en quelque sorte de l’intérieur le plus fin de son sexe. Donc elle était nue. La femme la dévisagea, leurs deux poitrines collées l’une à l’autre, Clémence ne bougea pas, elle profitait de la chaleur du soleil dans son dos. La femme leva sa main gauche qu’elle posa sur la poitrine de Clémence en la repoussant légèrement pour se détacher d’elle. Clémence la laissa faire…Un léger vent souffla, la jupe de Clémence se souleva, je pris une photo de ces deux femmes, une photo verte, noire et lumineuse.
Petite histoire pornocratique de la belle Clémence 10
Clémence avait un rapport à son corps qui était des plus extra-ordinaires. Entre le jour où je lui fis cette proposition et le moment où elle daigna me répondre, il se passa presque trois années, temps durant lequel je ne la quittais ni des yeux ni du regard, encore moins de mon esprit… tout en persistant à trouver éventuellement d’autres femmes aptes à devenir celle que nous cherchions, Clémence pouvait à tout moment disparaître, évoluer vers une forme plus sociale de la féminité. Mais l’essentiel de mon action contemplative était tourné sur l’évolution vibratoire et ondulatoire du corps de Clémence à travers l’espace social dans lequel j’avais pris l’habitude de l’observer. Je ne pourrais dire si elle sut que j’étais là, plus que discret, plus qu’absent, plus loin qu’il n’était nécessaire… mais je la suivais comme on suit une étoile dans sa course nuit après nuit… Elle était souvent nue, ou apparaissait dans une nudité relative… lumineuse donc. Peu de temps après l’avoir contactée, je la suivais durant ses premières vacances d’été, seule… ou presque. Elle attirait des nuées de mâles, des flux de regards tous plus violentant les uns que les autres…Sur cette plage du sud-ouest de la France, retirée des zones de surveillance, elle allait se faire bronzer, nue, quittant le camping où elle avait planté une ridicule petite tente bleue, simplement vêtue d’un paréo jaune et marron qui surcontrastait avec sa peau caramélisée… Elle traversait le camping, toujours ainsi dévêtue, et laissait voler ce tissu coloré quand le vent d’ouest soufflait au plus fort, sans la moindre intention de l’empêcher de dévoiler son corps. Les hommes la regardaient, les hommes se mettaient en arrêt à l’instant précis où elle se dirigeait vers la plage, sa plage; elle partait systématiquement à la même heure chaque jour, ritualisant son passage, obligeant tous les mâles à ne plus vivre sans son image… et à cet instant on n’entendait plus que des souffles courts et appuyés qui suivaient le rythme du déplacement du cul de Clémence. Certains avaient la chance d’apercevoir son sexe entièrement glabre, d’autres fixaient leurs regards sur chacune des pointes de ses deux seins, tendues et collant au très léger coton humidifié par une sueur de début d’après-midi. D’autres se faisaient interpeler par leur femme, et quelques rares avaient la chance de l’apercevoir quand elle renouait son paréo alors qu’il venait de faire mine de se dénouer. Ainsi elle s’arrêtait, défaisait le noeud placé au-dessus de ses seins, écartait les bras pour remonter l’étoffe peinte et alors qu’elle était donc entièrement nue, elle prenait le temps de se mettre face au vent pour donner à son corps l’odeur du sel et de la mer en se cambrant au maximum afin de soulager son dos et arrondir sa croupe pour que tous les mâles silencieux et apnéiques qui étaient derrière elle puissent en profiter. Il y avait toujours un homme qui la suivait entièrement du regard, lorsqu’elle se tournait vers lui, nue, il baissait les yeux, tout au plus les détournait… au pire éjaculait dans son short. Alors elle se dirigeait vers la mer… après les respirations haletantes on passait à un lourd et sourd roulement de bruits cardiaques, tous à l’unisson du rythme du flux sanguin qui empourprait leurs corps caverneux, leurs tissus capillaires et autres muqueuses. Elle aurait pu être virée de ce camping pour atteinte à la pudeur, exhibition… mais personne n’osait et les rares femmes qui avaient eu l’idée de le faire en se plaignant auprès du directeur du camping, s’étaient retrouvées plus nues qu’elle lorsque les portes de leur cabine de douche étaient tombées lors de leur toilette quotidienne. Elle savait faire croire qu’elle était partie avec un de leurs hommes, elle savait faire parler celles qui n’avaient rien à dire et de rumeurs en rumeurs, de bruits en bruissements, les cocues se montraient du doigt, les suceuses de dessous les douches nocturnes se découvraient être de maîtresses femmes sans qu’elles le sachent, les prises par derrière debout contre le mur des chiottes avaient les mains râpeuses… et elle promenait ses lourds seins face aux yeux de tout ce petit monde féminin qui la haïssait. Les hommes convulsaient, les femmes utérinaient, elle, vaginait mollement au centre de sa sphère érotophile… Une autre femme apparut à ce moment là