Aussi loin que je m’en souvienne, moi qui l’ait connue, Clémence était parfaite. Elle n’avait pas besoin de parler pour demander, pas besoin de remercier même après avoir demandé… Ceux et celles à qui elle demandait, tombaient sous son charme…tombaient au sens propre, morts parfois, éteints souvent, oubliés d’eux-même à chaque fois. Il est vrai que Clémence avait un corps… un de ces corps outrageusement féminin. La rondeur de ses hanches n’évoquait pas l’enfantement, mais la danse corps à corps, quelque chose entre Salsa d’un soir et amour chaud du matin, son cul était à lui seul une sculpture hémisphérée pour un errant à temps plein, voûte d’un ciel à deux étoiles, dont l’une s’apercevait à l’occasion d’un entrechat et l’autre se remarquait juste au coucher de la précédente. Quant à ses seins, ils explosaient lourdement à la surface d’un décolleté savamment mis en scène pour une seule représentation en un acte… Ceux qui la croisaient, bandaient.