Quelques moments, s’il en fut, je pensais à ce passé passé , inutile et cependant subtil. Ce temps allourdi qui me suit vulgairement , comme tout à chacun, au demeurant. Quelques moments passants, à ne pas vouloir le souvenir des souvenirs. Je restai là à regarder les voitures défiler dans la rue en sens unique. Elles roulaient de ma gauche vers ma droite , s’emboutissant les unes dans les autres, simplement parce qu’au bout j’avais construit un mur haut et épais pour ne pas qu’elles franchissent l’espace et le temps. Quelques moments, qui s’enfuirent, l’espace vidé tout comme mon sexe tombant…Je compris que peu de choses suffisaient à tenir mon présent, sa présence et mon présent.