Penser , toujours penser à en ériger… Je le pense à en bander….. se reposer des efforts à venir, déconstruire ce qui pourrait être , rien n’est plus convaincant que de se dire que ce qui est ne sera plus …. et je m’arrête là ! Cependant, je vous regarde, noyés dans votre blancheur hivernal, regroupés au pied des machines à vous remonter le gras et le poil , vers des sommets enneigés à coups de canons , tel des phallus érigés qui l’été enlaidissent les pentes montagneuses …. tout cela est bien mérité. Moutons fébriles qui se précipitent là où on vous le dit, laisser moi penser à votre place , je saurai vous convaincre de votre inutilité formelle. Penser , encore penser….. penser pour que tout puisse continuer autrement… J’en appelle à vous autres, soeurs humaines , qui par le bout de la queue, tenez souvent les hommes que nous sommes,hormonalement prévisibles et humainement accesssibles. J’en appelle à vous pour qu’avant que vous nous laissiez coïter…. laissez-nous nous taire et penser.