Avignon… gnongnon…Il y fait chaud et il y a un festival de theâtre. J’y suis depuis hier… à Avignon, pas vraiment au festival… Cependant, il faut reconnaître qu’il y a du spectacle vivant et du moins vivant… récapitulons donc une journée. Vers neuf heures, c’est la fin de la nuit pour certains, début d’une chaude journée pour d’autres, on croise des théâtreux sur le pied de guerre, des femmes courtes vêtues et transparées pour mon plus grand plaisir. Dix heures, les spectacles commencent, des touristes, pardon, des festivaliers font la queue devant des théâtres, certains petits d’autres petits… la cour d’honneur du palais des Papes c’est plutôt le soir. Dans la rue commence la distribution des flyers, c’est un peu comme les bons de réductions en bout de gondole dans votre supermarché, si ce n’est que les jeunes filles qui vous les distribuent sont courtes vêtues et transparées… pour mon plus grand plaisir. la chaleur monte, l’alongueur des robes aussi, je lis un des flyers, je ne comprends pas il est en japonais… Onze heures, tout bat son plein, il y a tellement de distributuons de flyers devant l’office du tourisme que je n’ai plus de place dans mon sac pour y placer le plan de la ville… certains flyers sont courts et transparés… pour mon plus grand plaisir. Midi, on déjeune, les femmes croisent les jambes en s’asseyant d’autres lisent leurs flyers, d’aucuns les ramassent à la pelle, vêtus d’un pantalon de travail vert et d’un gilet jaune fluo… pour leur plus grand ennui. treize heures, sieste en ce qui me concerne, mais j’ai l’intention de me rendre à un spectacle après… Vers quinze heures, je ressors, la foule est là sous la chaleur, elle tourne, elle roule, elle marche et le spectacle est dans la rue, les troupes défilent costumées, d’autres donnent des extraits de leur spectacle pour que l’on vienne les voir… Ça grouille, ça pue… je trouve refuge dans une église où je fais brûler un cierge à Saint Antoine de Padoue, dont j’apprends qu’il mourut d’épuisement… une jeune femme, dont j’entends la voix, travaille sur l’orgue un extrait que je crois être de Vierne, je n’en suis pas certain, mais je suis seul, dans la pénombre trente minutes durant, elle joue puissament, j’écoute fébrilement. Seize heures, à nouveau dans la rue, j’écoute des musiques, je regarde des présentations de spectacle, je recueille des flyers, je sens des odeurs de sueur, je photographie les vides laissés pas ce spectacle des autres… les femmes sentent toujours bon. Arrive la nuit qui marque le début de rien de plus que l’absence de lumière, l’orchestre Bulgaro-Roumain joue toujours aussi fort, ma voisine a de jolies cuisses qu’elle dévoile sans pudeur, il est vrai que ce petit courant d’air fait du bien à l’entrejambe… quelques heures de sommeil et j’assiste à mon premier spectacle, sept heures du matin, jmenbatslescouilles et tumfaispleurer, en direct de dessous ma fenêtre jouent une pièce dont je ne connais pas l’auteur mais dont le titre est « descente… caïne », je leur lancerais bien mon kilo de flyer sur la gueule pour marquer mon enthousiasme… mais ils quittent la scène chacun de leur côté… Donc dans culture, il y a ture et… pour mon plus grand plaisir… Ah oui chercher un con aujourd’hui… je caresserais bien la visage de la femme que j’aime…