Éloge du verbe: boire


Encore et encore,j’y retourne en quête d’ivresse, en quête d’absence…la présence de mon absence. Boire pour savoir voir. Se conjugue le verre à la main, tremblante, le doute abreuvé, l’émotion exacerbée…boire pour s’oublier. À la deuxième et singulière personne du passé, je bois parce que je ne peux plus parler, juste se taire de mon silence….J’ai le goût incertain d’un vin qui me déposa au pied  d’une vie…la mienne.

 

 

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expo (553)

Une réponse

  1. Et si s’oublier se conjuguait à deux temps?…le temps de boire et le temps d’aimer…je t’ai laissé boire…je viens t’aimer…

    Viens…viens…je t’emmène dans mes jardins…la lune est douce…la rose est tienne…tu ouvriras ses pétales de chairs offertes une autre fois…je te veux toi…de mes désirs agenouillés à tes jambes écartées…je vais goûter tous tes recoins secrets…toutes ces terres vierges de langue…je veux sentir ta peau qui s’emeut…ton souffle qui s’emballe…

    Je te veux fier et droit…juste pour moi…je veux voir couler tes larmes salées et d’un coin de lèvre affamée les avaler…te respirer à m’oublier…et ta main sur ma nuque…je t’accompagnerai…aussi loin qu’on puisse aller…jusqu’à cette ondulation ultime où seul le silence retenu, tu t’oublieras…en moi…

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