Au-dessus de l’amer, l’avion s’est arrêté. Ses ailes ont cessé de battre, sa chaudière s’est refroidie, le silence sifflant s’est intensifié…..comme un grand planeur….en un peu plus lourd, sans plus rien à prouver. Chute, cris et chut….hurlements, morts rapides, lucidités effarantes…le jour où tout se comprend commence irrémédiablement et diablement par la fin. Alors, pas de paradis, pas de dit, subtilité des non-dits….peur d’avoir oublié. La mort et la mer sont au rendez-vous, l’impossible ascension commence par une chute…Où se situe la douleur et à quel moment ? Y a-t-il un début dans cette fin. Ils pensaient samba, ils pensaient retour, ils pensaient aller….sans bas ni haut , la vrille a inondé leurs cerveaux. Ils sont morts, à tort ? sans corps ?
« Comme un avion sans aile », ils l’ont arrêté cette nuit…fin d’un vol, sans Icare à leurs côtés…..voler n’est pas bon pour la santé.