Je pourrais dire que j’en ai connu des bouffardes , toutes plus d’écume blanche et finement sculptées que les autres, mais il n’en sera rien. Qu’en est-il de ces instants où il m’arriva de choir ?…Il ne s’agit pas de l’objet, mais du sujet, la réalisatrice….qu’en pense-t-elle ? Pense-t-elle à ce moment là ? Son plaisir est-il d’être ou de donner ? je dis …qu’il lui suffirait de violemment mordre pour rappeler qu’une bouche eût pu servir à tuer ou trancher. Le délicat de l’acte est comme une maïeutique de l’esprit, il vous amène à être ce que vous n’étiez pas au départ…un être de sensibilité et de présence et j’en accepte alors la taille de mon clitoris masculin. Le don, voilà qui ne peut indifférer, celle qui donne me bourdonne l’âme légèrement au moment où la mécanique céleste est ….point de technique opportune , juste un acte de chair et de compassion…le « manger , ceci est mon corps »….donc une eucharistie formative pour l’humain que je suis…..la bouffarde me conduisit au delà de l’humain mais au contact de l’humaine. Ne peut donner qui pense savoir être dans l’action…..juste une présence sublime qui, au contact d’un champ électrique de faible intensité, vous conduit auprès de la vie. Une bouffarde impose le respect.