La nuit, la mienne, silencieuse et obstruée… monstruée. Ma nuit violente, sans sommeil.
Accroché à écrire ce que le jour me pousse à voir… la nuit comme une pressante présence.
La nuit, fenêtre ouverte, j’entends le silence des autres. Explosions sonores colorées de noir et de réelles solitudes. Les couples s’aiment, fenêtres ouvertes, leur chaleur s’accouplant à l’Odeur. Leurs soupirs colorés de gémissements portés par le vent frais, abjectes simulacres copulatoires pour certains, orgasmes de fin d’été pour peu d’autres, silences à oublier… Ils sont là , humains et faibles. J’attends que mon tour vienne.