Ce matin, je me suis senti vide, entravé par un profond désir d’expiation… quel con. Expier mes vies de nuit, mes morts de jour, mes instants hagards à regarder, les yeux troublés, ce qui au demeurant eut été insignifiant, mais qui se révèle être les prolégomènes nécessaires à toute décision inconsciente de la prise d’une photo…. bref parfois je plane, hésitant un bref instant et déclenchant dans le continuum de ma respiration, ainsi que mes maîtres d’autrefois, Tamura, Hikisutchi… me l’avaient enseigné… non pas à déclencher, mais a expirer…. expier une expiration, quel manque d’inspiration.
Ma photo
Telle une branche
Sous le vent
s’inspirant d’un signifiant