Appel à la lutte N°5: lentement faire ses courses.


J’y suis allé d’un pas reculant cet après midi… quand tout est fermé; luttant ainsi pour la décroissance…Il était là, esseulé, attaché au pied d’un arbre. Ses quatre membres reposaient  à terre, il regardait vers l’Ouest, là où le soleil , ce soir présent, insistait pour montrer qu’il se couchait…connard. Je lui ai expliqué comment lutter contre ou pour selon son taux d’adrénaline… sa fièvre. Il m’écoutait, puis m’écouta et promit, enfin raconta comment il raconterait à ses congénères cette nécessité de la lenteur….Lentement tu feras les courses lui dis-je. Il ne me répondit pas, mais je savais qu’il m’avait écouté et Ô combien il m’avait entendu… tendu, métallique, pathétique et autistique. Ce fut l’heure du départ. Je partis les bras vides, heureux de ma victoire pour la décroissance, il resta en arrière, je sentis un regard pesant atteindre mon âme…. mes bras vides flottaient contre mon corps…De feu il se nommait.

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