Un jour, alors que rien ne pouvait laisser croire que lui, l’autre, allait être différent de ce qu’il avait déjà été… Il se leva…. Il n’avait jamais marché depuis qu’il était entreposé dans les couloirs et pièces de cet orphelinat. Il fit quelques pas vers… vers le centre de la pièce où circulaient le personnel, les enfants en attente de don ou location ou adoption. Arrivé en ce centre, qu’il fit sien, il s’assit à nouveau , leva les bras au ciel pour attraper les poussières lumineuses qui occupaient l’espace ensoleillé puis ne bougea plus, les yeux ouverts comme il avait toujours fait. Lui qui n’avait jamais que rampé, lui qui n’était que l’ombre d’une présence, lui que l’on déplaçait comme on bouge une table, un sac… lui parla… si fortement qu’une personne, une femme remarqua sa présence, une femme qui s’entendit nommée « maman ».