Il pouvait essayer de vivre, encore eut-il fallu qu’on le lui permit…vivre peut être ce qui paraît le plus simple dans son expression la plus basique, voir la plus cellulaire qui puisse s’exprimer… cependant l’autre parfois s’arrêtait de vivre, son coeur s’arrêtait, ses yeux se fermaient, cela ne durait qu’un instant mais cela aurait pu être définitif si un autre, différent mais cependant là, ne l’avait frappé ou poussé pour que cet organisme redémarre. Malgré son tout petit âge, quelques années tout au plus, l’autre s’imposait par son éclatante transparence. On l’oubliait trop souvent, le déplaçait d’orphelinat en orphelinat, parfois même on le prenait pour un autre, tant et si bien qu’il se retrouvait ailleurs sans qu’on eut su dire d’où il venait et pourquoi il se retrouvait là. Il restait alors là ou ici, expression sublime de la plus grande neutralité, être insipide, incolore, inodore. Il puait, était laide, n’était pas, ne fut pas…on s’interrogea parfois pour savoir qui et puis on l’oubliait pendant un cycle qui le conduisait jusqu’aux abords de la mort et par hasard des plus chaotique cela repartait. Cependant de l’intérieur, il voyait entre deux regards et ses yeux fermés en apnée.
Archives du 20 janvier 2010
Appel à la lutte N° 10: répéter et oublier
L’opulence de la femme en fleur, voilà qui est joliment dit… ce n’est pas moi qui l’ai prononcé en premier, je me le suis approprié et je viens de l’oublier… c’est ainsi que je lutte: répéter ce que la masse impose à mes oreilles par sa force et ses moyens connexes de communication… ainsi j’ouvre mes canaux communicatifs, même les déférents s’il faut aller jusqu’à plus si affinités et puis j’oublie interdisant par la suite toute possibilité d’unification… ce qui est multiple ne sera pas moi ni mien…on recommence depuis le début, vous le dites si je me répète…