Cette jeune femme dans la rue qui s’active, en marchant… Elle est jolie, court vêtue, un décolleté qui découvre et le haut de sa poitrine et le soutien gorge qu’elle porte… Elle s’agite donc, elle téléphone de la main droite et reçoit sur un autre téléphone divers messages qu’elle lit pendant qu’elle téléphone. Elle parle fort, elle remue beaucoup, fait des allers-retours entre deux points fixes mais invisibles à mes yeux…. Elle s’emporte, reçoit encore un message puis un autre et encore un autre, surenchère de la communication, espace invisible qui relie toute une humanité…. le réseau fonctionne. Puis aussi brutalement qu’elle s’activait pour rester lier à ce flux opérationnel et immatériel, elle stoppe la communication, ne reçoit plus de message et s’immobilise. Elle reprend contact avec la réalité qui l’entoure en regardant de tous côtés à la recherche d’un impossible regard qui la reconnaîtrait… rien, toujours rien. Elle s’assoit sur un petit muret de pierres et attend….. une autre solitude.