Je suis de retour, sans détour, je reprends mon clavier, bande de lecteurs numérisables… vous m’attendiez.
Qu’en est-il du goût beurre ? ce truc gras et jaune à l’odeur de ventre flasque et de sueur refroidie. Je le hais! synonyme des années fastes où il fallait beurrer son saucisson, son camembert et son morceau de bœuf sanguinolant… Beurre je te hais. Conçu au départ par dame nature pour imperméabiliser les parois intestinales des veaux, ton frère le cholestérol t’habite comme une âme hante un château écossais. Beurre, ennemi, cœur de mon ressentiment profond et sincère, ton odeur hante mon esprit depuis que je suis né. Ton odeur est improbablement grasse, lourde…comme une effluve d’huile dans un garage automobile, tu envahis certaines cuisines …..tu te vends en plaquettes au volume contraint dans des dimensions de petits pavés soixantehuitards, tu es à la cuisine ce que l’auteur est à l’écriture …indigeste. Je ne peux te sentir , ni te goûter…fonds! Arrose le brochet de mon étang, sers de lubrifiant aux sodomites culinistes….je suis heureux que les femmes n’aient pas le goût du beurre à certaines heures.