C’est un cas parmi tant d’autres, mais pas sans lunettes de soleil…..ainsi parlait Pisaro, Francisco de son prénom….. ordure conquérante. Il fait gris sombre, jour sans lumière, jour à pleurer….je m’y refuse . je vais aller à l’endroit où je sacrifierai au soleil, plongeant ma lame d’obsidienne dans le coeur de mon croissant, mélangeant à l’occasion pastèque et lin, cas fait… Je devrais dormir la nuit pour sortir de mon champ illusoire, de mes cordillères andines, de mes épuisantes marches forestières…. ventre à terre, je m’abreuve dans l’eau d’un caniveau, sans lune, je ne serai plus loup garou…. ouvrir mes yeux. Le soleil s’est levé, sans lumière…
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Robillardl's Blog 
La louve noire trace dans la neige blanche…sur son flanc gauche, deux marques rouges…la plaie n’est pas mortelle…un loup aux crocs mal acérés s’est joué d’elle…il a déchiré ses chairs et a fui…lâche…elle a trébuché avant la nuit…a ployé, s’est tordue…a hurlé.
La nuit…son refuge…les bruits du silence…elle les écoute tapie…se souvient de vos danses, vos mascarades, de vos hypocrites courtoisies…elle n’a qu’une envie….se dévêtir de vos ressemblances…qu’importe que la nuit demeure si au jour, se mirant dans l’eau du lac, c’est vous qu’elle voit…
Elle se présentera dorénavant nue…tatouée de sang…le corps bandé…
La louve attend dans le bois…elle vous voit…vous regarde…si le loup y était…qu’il sorte bien haut sa queue d’entre ses pattes blanches…la louve mord, la louve griffe…la louve aime aussi…la louve vit.
Fuyez…