J’ai vu un être humain, ce matin , à mon réveil, embrumé…. Il hésitait . L’endroit où il devait finir ne le satisfaisait pas, c’était si loin. Il prit son journal qu’il trempa dans sa tasse de café…. ce que l’on nomme nouvelles avaient des relans d’humanité vieillissante, trempées dans le café elles étaient vomitives… c’est ce qu’il fit, il vomit… d’une couleur de monde pas fini. Il vomit sa solitude angoissante, son désir d’autre, sa peur du vent, les pluies sous lesquelles il s’était lavé de tout cela autrefois… Il était donc nu, méconnaissable…. que pourrait-on attendre de lui ?