Place aux cons 25


Hier au soir il faisait chaud et lourd, avec un léger courant d’air… juste ce qu’il faut pour que les jupes se soulèvent légèrement. J’étais avec un ami qui me dit, assez brutalement:

« j’ai envie de soulever toutes les jupes des femmes… comme ça, avec le capot moite »

J’ai aimé cette image qui a priori était loin de toute forme de poésie, cependant à bien y regarder… elle est là la poésie, elle est là  la vérité. Soulever la jupe d’une femme, sentir le long de sa main qui tient la robe, la douceur de la peau au fur et  à mesure qu’on glisse le long de ses cuisses; les odeurs de peau, de début d’intimité, des effluves de peau de ventre, des phéromones, des parfums… Ah nom de Dieu que c’est bon! Le soir quand il fait chaud, la lumière rasante qui éclaire  parallèlement  au sol et qui décroupe les corps  à travers la blancheur des robes.. même mon chien aime… le capot moite, cette légère sudation de dessus de sexe, l’odeur particulière de cette légère sudation, unique, une émulsion de femme…Ah putain que c’est bon! rien que cela, rien que cette odeur que vous ne sentez pas mais que vous imaginez… C’est bon… ça se mérite d’être aussi con que moi, mais qu’est-ce que c’est bon….

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