Petite histoire pornocratique de la belle Clémence 12


La femme en noir contourna le corps de Clémence en  effleurant les tissus de leurs robes respectives, leurs hanches se frôlèrent, aucune n’eut un sourire mais chacune ressentit intérieurement la satisfaction de la découverte d’une harmonisation. Ce fut leur première rencontre. J’avoue que l’image de la femme en noir resta longtemps présente à mon esprit, au moins jusqu’au moment où la pellicule fut développée. Leurs deux corps s’éloignèrent l’un de l’autre, je n’avais pas d’autre choix que de suivre Clémence, mais il est vrai que j’eus un doute qui me poussa à me retourner sur le corps lent, long et de plus en plus lointain de cette femme en noir, je savais que je ne serai pas sans la revoir. Quand je passai à l’endroit  où elles s’étaient rencontrées, je remarquai que cette femme avait fait tomber de sa pochette une photo d’un paysage, un paysage marin de bord de mer pris de trois-quarts haut, le style de paysage méditerranéen que l’on ne peut voir que si l’on possède une de ces grandes villas accrochée à l’une des falaises d’une des côtes secrètes  de la mer méditerranée… Je ramassai et conservai. Je suivis Clémence qui retournait  à son camping, elle avait réussi à se nourrir au marché sans dépenser un sou, se penchant devant le marchand de fruits en demandant si cela ne le dérangeait pas qu’elle goûte sa pêche, qu’elle suce son fruit, et ce avec un sourire… le commerçant se payait avec un regard prolongé et appuyé  sur ses deux seins lourds et fermes qui s’ils n’avaient appartenu à Clémence, auraient pu se présenter formellement  à côté de deux beaux melons. Sur le chemin du retour elle croisa un homme et encore un homme puis un autre qui lui ne se retourna pas sur elle ni ne la regarda. Elle le sentit et entreprit instinctivement une mise en scène pour qu’il s’occupa d’elle afin qu’elle s’occupe de lui… Elle cria, lui se retourna sur se cri, elle était à terre et se tenait la cheville, il se dirigea vers elle afin de lui porter secours… Il ne pouvait pas ne pas voir le sexe de Clémence qui s’offrait à son regard, elle était  assise à terre, jambes écartées, geignant  d’une douleur feinte, cependant en se précipitant  à terre elle avait réussi à se blesser sur un des cailloux du chemin plus coupant que les autres, donc elle saignait d’une douleur geinte. Il ne dit mot, sortit un mouchoir en papier pour essuyer le sang coulant. Clémence avait encore plus relevé sa robe son ventre était pour ainsi dire nu, il eut la délicatesse de  le recouvrir, elle eut l’indélicatesse  de présenter son pied au contact du bas-ventre de cet homme. Il n’en sourit pas, resta dans un silence absent qui énerva Clémence, il l’aida à  se relever. Elle le prit par la main et l’entraîna derrière les arbres du bord du chemin. Cette indifférence  à son égard l’excitait autant que cela aurait pu la rendre violente, il était hors de question qu’un homme  résista à ses charmes associés  à son charme. Elle déboutonna son pantalon qui tomba sur ses  tennis rouges, Clémence engloutit son sexe dans sa bouche, elle ne le lâcha pas, il ne bougea pas, ne la toucha pas, il se contenta de jouir violemment sur le visage de Clémence qui souriait. Son silence, maintenant constant, raccompagna la fermeture de sa braguette… il déposa un baiser sur le front de Clémence qui avait encore le visage maculé, il partit, reprenant son chemin là où il l’avait quitté et retourna vers le village d’un pas marqué. Clémence se masturba adroitement le dos appuyé à un arbre, elle saignait toujours de sa blessure.

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