Je n’ai jamais su ce qui se passait derrière moi, j’ai beau me retourner, cet arrière me suit presque instantanément, j’en suis tout retourné. Je ne reviendrais pas en arrière pour questionner, je me contente de rêver. Derrière moi , les femmes s’agenouillent en poussant d’obscènes râles orgasmiques, enfonçant leurs doigts, ponctués de vernis rouges , violents et outrageants, dans leur bouche ourlée. Les hommes accélèrent le pas par crainte et inquiétude, les enfants pleurent, les femmes encore les femmes … Si elles savaient comme je suis quand dans leur dos , je souffle ce souffle chaud et humide qui sied si bien aux instants de pénétrations animales. À ce moment ils constata qu’il était seul, ni derrière ni devant…seul et personne pour le suivre.