Pourquoi ces verres aux angles oubliés, qui n’ont pas été conçus pour que nos lèvres soient écorchées, sont-ils pourvus d’un fond…. que je ne saurai toucher. Ce fond ment, me trahit, quand il laisse le glaçon de mon whisky le heurter, s’accouplent-ils entre verre et glace ? transe ? parents incertains d’un lendemain sec et assoiffé. Le fond de mon verre me sécurise cependant, il me limite, me contraint à ne pas dépasser la dite dose, sous peine de trop boire … boit-on de trop quand le fond , si proche, si là… m’abstient ? Question de fond plus que de forme, quoique la forme du verre compte , elle procure de sensuels plaisirs pour lesquels il m’arrive de fondre, à condition que ce dit fond ne soit atteint… donc si fond, je sirote et grelotte quand après voir bu un fond de verre je m’endors profond et mens songes puisque je dors…. j’arrête cette histoire de fond de verre… je vous parlerai du fond de l’air demain … quand j’aurai fini mes vers.
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