En mon antre ventre, la douleur s’est installée… vomir à en pourrir. Sous mes yeux , je me suis répandu… ce qui aurait du être moi est hors de moi… abandon de mon existence, mon au-dedans est en dehors… je décris. Liquide sans répugnance, brassage de ce qui constitue la vie… amorphe métamorphose à l’odeur pourrielle…. mon dedans a mauvais genre, reflux gastro entériné… ancienne terrine de nez de cochon, là perdue sauf pour le sol neigeux de mon jardin. Mon dedans retourne au grand brassage ADNien de la vie, lente métamorphose et anamorphose du quotidien. Les extraterrestres débarqueront dans le futur certain, ils ouvriront une bonne boite de terrine d’humain, iront peut être la vomir au fond de leur jardin…rien que de l’incertain en ce qui concerne le dedans…. à définir pour le prochain vomi.