Là je vais m’envoler, m’exalter…. un hommage aux culs, j’en vois passer en ces jours d’été. Lumières du matin effleurantes accompagnant leurs robes et tuniques blanches qui par leur transparence laissent apercevoir des formes sculptées, langoureuses, houleuses, chaloupantes. L’air frais du matin passent sous ces tissus, caressant la peau caramel qui doucement se tend…. putain, s’il ne tenait qu’à moi, j’irais à pleine main saluer les croupes estivales.
Lumières du soir, apprêtés dans de moulantes jupes noires ou blanches, ils sont là musclés,grassouillets, haut perchés, près du sol, en hommage à Rubens…celui des femmes qui attendent des hommes, élégamment posé sur les tabourets des bars, légèrement désaxés parce que leur propriétaire ont leurs jambes croisés… ils sont par deux, côte à côte… nom d’odieux, s’il m’était possible de les saisir à pleines mains.
Celui de cette femme de quarante ans, venue avec sa fille de treize, boire un verre le soir…. épanoui sous son vichy, prête à se cambrer ….elle se mit à danser, tel la 7ème symphonie de Beethoven dont on dit qu’elle fut l’apothéose de la danse, son cul fut ce soir là, l’oeuvre de toute une vie….Où l’on sent la présence de l’humaine…
C’est dans le regard des femmes qu’on lit le mieux la force de leur cul.