Journée de pluie, morne et pleine, water et l’eau… impossible de se déplacer sans que les lunettes ne soient embuées… je suis resté à lire, regarder des DVD, mettre mon chien au four pour savoir s’il résisterait…. même pas, mais je savais qu’il était con, cela n’a rien de drôle…. J’avoue que mon coupable plaisir de l’été qui consiste à trouver le con que j’adore n’a pas été assouvi… pourtant j’ai mon stock ici, mais dès qu’on ne sort pas, on ne rencontre pas, on ne croise pas, on ne reconnaît pas. Comme je me suis déjà passé à l’autocritique, je ne vais pas recommencer…. ce sera un soir sans con… je vais dériver, tout en étant dans la lettre C vers les culs, c’est pas mal les culs et ce qu’il y a autour ou au-dessus… par exemple, la petite serveuse brune qui porte une très jolie jupe marron à très gros pois blancs… elle ondule joliment de la hanche au rythme du blues qui sort des grosses enceintes noires… il y a aussi cette petite jeune qui porte des robes années 70, elle a un contre-temps de la masse musculaire fessière assez remarquable, elle sert au bar et quad elle s’arrête brusquement, son corps parle, tout du moins ses fesses, galbées… gros dégueulasse que je suis… même pas ! J’avoue avoir un faible pour les mères de famille, celles qui s’ennuient, celles qui sont fatiguées de leur existence ou par leur existence, celles qui ont cette petite fêlure de la vie, le sourire lointain… juste besoin de se savoir encore féminines, je les comprends, quand je vois la gueule de leur mari… elles ont le droit de rêver, par forcément de moi, quoique si on réfléchit bien… Je suis presque parfait dans mon rôle d’anti-héros… pas grand, pas encombrant, pas trop vieux, même si je commence à… mais gentil et puis très con, le con qui fait rire… heureusement que j’aime les femmes, je ne m’ennuie jamais.