J’y suis allé, un peu plus haut, voir, mesurer, arpenter, contempler, cons tant pis…. montagne de haute consommation. A commencer par toutes les bites à neige, canons à neige qui restent planter été comme hiver. Je les ai vus, je n’ai pas pu les compter….Il y avait aussi tous les tuyaux, les fils, les câbles, les bouts qui restent, les bouts qui pendent, les bouts informes dont on ne connaît plus la provenance. Il y a aussi les poteaux qui tiennent les fils qui permettent aux cons d’hiver de remonter les pentes pour qu’ils puissent glisser et être un peu plus cons en bas en arrivant persuadés que la montagne ça se descend, des tires-fesses qu’ils appellent çà… moi je les nomme des pousses-culs ou des montes-cons. Et puis ces routes, ces chemins, ces câbles qui emmènent jusqu’en haut ou presque jusqu’en haut….Comme tout se réchauffe, la neige est de plus en plus haute l’hiver, donc il faut que les cons puissent se hisser sans trop se fatiguer…cons templer, cons templatif, cons tentés par la facilité… Tiens s’il fallait remonter toutes ces pistes jusqu’en haut à pied depuis presque le bas, il n’y aurait que les forts qui seraient en haut, les cons forts, les cons forts à tables…. je dois vraiment être un vieux con, con dansé, con sensuel, con disciple….oui certainement…. mais si j’étais une marmotte, j’irais creusé des trous dans tous les jardins de ceux qui dégueulassent mon espace et puis je chierais devant leurs portes , juste pour le plaisir…. content !