carnets de vacances 25… Etat des lieux 5


_DSC2085Vêtue d’une robe noire, courte, moulante sur le pourtour de ses hanches, flottante au contact de ses seins,  laissant cependant apparaître son dos en son entier jusqu’à la naissance extrême de ses fesses…. laissant ainsi deviner  la merveilleuse absence d’une culotte, qui eût cependant suffi à l’habiller, tellement la splendeur, légèrement opulente de son corps, de sa poitrine, de la plénitude de ses hanches exprimaient la violence sensuelle d’une éprouvante féminité visuelle, apaisante, légèrement bonifiée par une trentaine évidente… sa blondeur naturelle peu maquillée, l’odeur de son corps mêlé à celui de son parfum dans un juste équilibre  surent m’amener  à  convulser silencieusement ….. Vénus…. sortant de nulle part , venant s’asseoir à mes côtés….. accompagnée d’un horrible, à la laideur inversement proportionnelle, à la culture d’un poulpe pêché la veille, à la voix  accentuée jusqu’au ridicule…..Je m’exprime sans jalousie aucune… dans la plus grande et sincère objectivité…. autant que faire se peut. Outrecuidant, digne du choix du titre de mesure étalon pour la quantification de la connerie…. et même si l’horrible blancheur repassée de son accoutrement ridicule, excusait son adiposité acquise au fil d’abus, d’année en année… si la blondeur  passée, expliquait la rougeur de son épiderme. Il m’était insupportable de savoir que cette  parfaite proposait son corps pour une somme d’argent qui, même si elle eut atteint le seuil de l’expression de la richesse, ne pouvait justifier la notion de possession dont l’homme semblait vouloir faire étalage…. C’était un gros con dont l’évidence ne se discutait pas. Quand il partit, trente secondes durant, afin de manipuler pour un besoin naturel ce qui plus tard lui donnerait éventuellement du plaisir, s’il en fut encore capable, elle me demanda du feu… je ne pus que répondre , à mon grand regret, que par un sourire et un : » je ne fume plus…. mais je le regrette fortement  à cet instant ». Elle sourit, je fondis, il revint…. j’espérai qu’il s’était lavé les mains avant de la toucher, afin de ne pas la souiller,même s’il payait cher il n’avait pas le droit de ne pas la respecter. Ils se levèrent, j’eus un choc au moment où son corps glissa de la chaise haute, se dévoilant encore un peu plus… elle me sourit. Il y avait quelque chose dans ce sourire , quelque chose de las et fatigué, quelque chose de tendre, de sobrement féminin, juste le temps nécessaire avant de se retourner pour briller à nouveau devant le client…. je pense égoïstement, qu’elle comprit que j’aurais bien aimé passer le reste de la soirée à essayer, maladroitement, de la séduire. Elle m’aurait dit non, juste pour aller se coucher seule…. Quant elle partit, plusieurs concupiscents regards masculins accompagnèrent le déroulé parfait de ses hanches… non de son cul…. le travail avait repris… aucun rapport avec la photo.

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