Place aux cons 3


Ce jour , la place d’honneur sera offerte à un nième anonyme…. à tort certainement…. un de ceux qui commente, qui du loin de leur anonymat s’autorise à analyser, décrire, faire part de leur sentiment…. au nom de ceux qui savent à l’encontre de ceux qui ne savent pas… Je ne vais pas polémiquer sur l’accès au savoir, le déterminisme social qui vous mène à la connaissance, la nécessité vitale de l’Art pour la construction de la liberté au sein d’une société… Non ! là où je me sens obligé de continuer à écrire c’est parce que, justement on vient de me dire d’arrêter… et qu’en plus on me l’a dit poliment, en précisant de surcroît que ce qui était problématique ce n’était pas le fond mais la forme…. DONC ne pas écrire parce qu’on ne sait pas écrire….j’aimerais savoir comment on détermine le savoir écrire, le savoir savoir. Bref le problème à mon sens ce n’est pas qu’on me dise que je ne sais pas écrire, ce qui est fort probable, mais qu’un con puisse de nos jours conseiller d’arrêter d’exister dans un espace de liberté au nom de la forme et non pas du fond et où lui-même vient s’inscrire… on devrait alors conseiller ou systématiquement interdire à de nombreux chanteurs de se taire, de nombreux gros de ne pas faire de sport, de nombreux moches de ne pas convoiter le femme du voisin…. Moi j’aime les cons au point de leur décerner un espace d’expression et bravant toutes les fatouahs formalistes… je dis merci aux cons de me donner la force de continuer. Je continuerai à écrire pour que d’autres encore plus mauvais que moi ou mille fois meilleurs puissent profiter de l’espace de liberté présent…. quant aux cons, l’élevage est en plein développement…on devrait peut-être leur conseiller de ne pas se reproduire….

3 responses

  1. Ah tiens, le con est de retour, on dirait ^_^.
    Pour préciser les choses, simplement (et en toute humilité, comme toujours, car je suis assez humble comme type, en fait).
    Alors non, je ne m’étais pas autorisé pas à analyser, mais simplement à donner mon avis, à livrer mon sentiment sans l’imposer puisqu’il me semble que c’est ainsi que les choses peuvent avancer.
    Et j’écrivais, simplement, maladroitement peut-être, que votre prose me paraissait superflue.
    Superflue parce que vos photos sont admirables et je pense (à tort visiblement) qu’elles doivent suffire.
    Dans cette configuration, lorsqu’un texte accompagne une image, je n’aime pas que ce texte perturbe ma lecture de l’image en question en m’en imposant une lecture. J’aime que l’image me transporte et soit une clef. Or le texte, ici, parasite je crois ce statut.
    Et il est (toujours selon moi – je précise afin de ne pas heurter les sensibilités) d’autant plus malheureux, ce texte, qu’il me semble être aux antipodes en termes de forme de ce qu’est l’image. Vos photographies sont belles, sensibles, tendres, élégantes, mais elles sont une voracité, une violence. Et je les aime beaucoup. Je ne retrouve pas cette élégance teintée de sauvagerie dans votre écriture. Pour moi (je précise), vos textes sont un bavardage maladroit. C’est tout. Je m’en excuse mais c’est comme ça.

    Et je m’excuse d’avoir écrit ce que je pensais.
    Il ne faut décidément pas écrire ce que l’on pense mais dire aux gens qu’ils sont gentils et beaux et que leur travail est merveilleux. Sinon ils se fâchent.

    Mais je ne pouvais pas le savoir, je suis un con 🙂

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