Vert, montagne verte… grand espace, je ne pense pas être impressionné…..Je suis là-haut, au-dessus le ciel, le paradis, Dieu et tout le bordel…. paraît-il ? je suis seul… enfin pas pour longtemps, il me rejoint dieu. il s’assoit à côté de moi.
_ »Salut, tu t’emmerdes assis seul ici ?
_Pas plus que toi là-haut ou ailleurs, je n’ai jamais très bien su localiser ton lieu de travail. Je doute….
_Tu doutes de quoi?
_De l’intérêt de voir des humains poser leur cul comme moi au sommet des montagnes, seuls, à douter sur l’intérêt du genre humain.
_Mais, moi je n’ai jamais douter de l’humain…
_Ta gueule, je connais… le pacte initial entre toi et le peuple élu….foutaises…. tu vois le bordel que tu as foutu, on peut plus faire un pas sans tomber sur un de mes congénères…. même ici à trois mille mètres d’altitude, on est dix et il y a de la place pour cinq…. retourne en bas et vas faire le tri, explique leur…. Je reste ici je garde ta place en attendant…. ne te dépêche pas, j’ai tout mon temps. »
Il est descendu en bas vers l’humanité, en courant, pour tout expliquer, il s’est cassé la gueule sur un piquet qu’un skieur avait du laissé traîner là…Le con, je crois vraiment que c’est pas gagné…