En ce jour, j’ai élaboré mon âme positive, découpé mon futur proche et entendu….écouté. J’en suis las mais heureux. Sur l’autoroutée, à grande vitesse autorisée, je regardais défiler ces images neutres des vides installés. Et bien oui, il y a parfois de ces moments où il ne se passe rien, où on n’ entend rien et on ne voit rien…des crises de vie de mec, regardant avec des envies de culbute, d’éjaculation violente et sirupeuse, de celles qu’elles pourraient aimer…. je m’en regarde certaines que j’eus aimé vivre. Prendre, tenir, bouger, pénétrer….encore me demanda -t-elle….en corps lui répondis-je…. ancré ainsi , mes mains sur ses hanches…je tombai en ce moment larmé, un de ces instants où vivre est synonyme d’hésiter… c’est près de son cul qu’elle m’autorisait à la faire terre….taire, errante, les yeux allumés…elle me sentit en elle finir ce que j’avais pénétré en commençant…..elle n’était pas plus remuante et sinueuse que les courbes de son corps , il n’y avait entre elle et moi qu’un instant éteint…des larmes déchauffées et des yeux que j’aurais voulu décoiffés. Je stoppai sur le bord de l’autoroute; conduire en rêvant devenait trop ange heureux. J’ouvris les yeux.