Je possède une fosse à purin, une botte de gris meunier pour m’y promener. J’y enfouis, jette, rejette depuis quelques 10 puissance -43 secondes après le big bang mes plus noires idées, lentement elles s’écoulent et pénètrent le sol. Mes idées, là au gré du sol si dominé,fadaises si je n’y mets qu’un bémol, finissent par germer. De nouvelles idées plus claires, plus pures qu’attentatoires, naissent de mon esprit fécond. Mon esprit fait le con parfois, puisque de nouvelles idées erratiques, amboliques, métaboliques mais non symboliques, plus noires et notoires apparaissent au fond de cette fausse et pure intention que de vouloir de nouvelles idées. Mes anciennes idées putes et ratées, fermes et jeunes s’il en fut, réapparaissent plus noires et cambrées. Je remplis à nouveau ma fosse, purpurine, érotique de mes idées pures et incantatoires. Elles ne sont que des idées….ma main tremble de vouloir agir… m’enfonce au plus pur de ses reins….J’emmerde mon prochain, sa fosse et son coup de reins. Amen….j’arrête de penser.
La fosse à purin
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